Dans un contexte de changement climatique où la disponibilité en eau devient une contrainte majeure pour l'agriculture, la recherche agronomique joue un rôle clé dans l'adaptation des cultures aux conditions de stress hydrique. C'est dans cette optique que l'INRAA (Laboratoire de Tiaret), en collaboration avec l’Université Ibn Khaldoune de Tiaret, mène actuellement une expérimentation sur le comportement de différentes variétés de pommes de terre face à des conditions de déficit hydrique.
Un Essai Expérimental au Service de l’Agriculture
L’étude, implantée dans le périmètre irrigué de Sébaine (wilaya de Tiaret), vise à comparer la tolérance de 12 variétés de pommes de terre, dont six variétés locales et six variétés introduites, face à différentes stratégies d’irrigation. Ces travaux de recherche permettront d’identifier les variétés les plus adaptées aux conditions climatiques semi-arides caractérisées par des températures élevées et des périodes de sécheresse récurrentes.
L’essai mobilise une équipe de chercheurs et d’étudiants, et repose sur un dispositif expérimental structuré en plusieurs niveaux d’irrigation, allant d’un apport optimal en eau à des conditions de stress hydrique modéré et sévère. L’objectif est d’analyser comment ces variétés réagissent en termes de croissance, de développement et de rendement.
Des Résultats Attendues pour une Meilleure Gestion de l’Irrigation
Les premiers résultats de cette étude permettront d'orienter les agriculteurs et les décideurs vers des pratiques culturales plus adaptées aux conditions de sécheresse. L’identification de variétés plus tolérantes au stress hydrique pourrait contribuer à améliorer la productivité et la résilience de la culture de la pomme de terre en Algérie.
À travers cette recherche, l’INRAA réaffirme son engagement à accompagner le secteur agricole dans la mise en place de solutions durables et innovantes pour faire face aux défis climatiques et environnementaux.
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